Guy Rossi

Décatriathlon de Monterrey

De retour de ma dernière compétition de la saison, le décatriathlon de Monterrey au Mexique qui s’est déroulé du 16 au 30 novembre.
Pour mon 9 ème décatriathlon, Je suis très content car j’ai atteint mes objectifs, battre le record du monde des 60 ans de l’Anglais Arthur Pukrin en 10 jours 22h, pour les 38 km en natation, 1800 km à vélo et les 422 km en course à pied ( ancien record 13 jours 08h). Je termine 9 ème au classement général, le 1er est l’Allemand Marcel Heinig en 8 jours 14h, le 2ème le suédois Kari Martens en 8 jours 20h, le 3ème le Hongrois Ferenc Szonvi en 9 jours 06h. Il y avait un autre Français, Emmanuel Conraux ( 20 ans de moins), il termine juste devant moi à la 8ème place à moins de 5h. Je pense que j’aurais pu faire beaucoup mieux si je n’avais pas eu durant toute la partie vélo ( 1800km), une violente tourista et fait une chute à vélo m’occasionnant une petite déchirure intercostale handicapant ma course à pied. Mais c’est la vie, et je pense que sur une telle épreuve, chacun a eu ses petites misères…
J’ai eu la chance d’être épaulé du 1er au dernier au dernier jour de cette aventure par une Canadienne, Marie-Josée St-Onge, thérapeute Bowen, venue spécialement pour cette compétition, et son action sur ma condition physique a été phénoménale. Elle a du même coup remis sur pied plusieurs triathlètes qui étaient vraiment mal en point, aider les autres fait partie de ma philosophie, même si après ils passent devant moi, c’est ça l’entraide humaine. Annie, est venue pour la première fois sur une telle compétition, juste pour les 5 derniers jours, heureusement car sans elle je n’aurais pas pu atteindre mes objectifs…
Mon autre objectif était de ne pas faire plus de 11 jours, temps que je n’avais jamais dépassé lors de mes 8 précédents Décatriathlons. J’ai déjà prévu mon programme des compétitions pour 2009, mais je ne sais pas si je ferai un 10 ème Décatriathlon, c’est quand même très dur! à tel point que certains triathlètes me disent, faire un décatriathlon dans sa vie, c’est géant et ça suffit!
Satisfaction; on m’a dit que j’avais le podium de la récupération, car après la compétition je me déplaçais comme si je n’avais rien fait, pas d’ampoule, pas de bandes aux jambes, aux cuisses, aux genoux …
Que du bonheur, après un dur passage à l’hôpital en octobre 2006!

Le WE dernier, j’ai fait le marathon du téléthon de Fessenheim dont j’ai eu l’honneur d’être le parrain, et là pas question de montrer un signe de fatigue devant ces gens qui se battent au quotidien, pour vivre ou mieux vivre… un peu long, je sais, mais pas facile de compresser 10 jours d’effort!

Guy passe la ligne d'arrivée
Arrivée du déctriathlon de Monterrey au MEXIQUE en 2008